production de cire par les abeille

La cire d’abeille dans la réglementation européenne

La cire d’abeille,considérée par la réglementation européenne un sous-produit apicole de catégorie 3


Dans la réglementation européenne, la cire d’abeille dépend des règlements (CE) n° 1069/2009 et n° 142/2011, qui définissent les règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine. Ces réglementations établissent la cire d’abeille comme des sous-produits animaux issus de la fabrication du miel.

Il existe trois catégories de sous-produits animaux selon le risque présenté pour la santé publique, les catégorie 1 étant les plus dangereuses et les catégorie 3 les moins risquées. La cire d’abeille, elle, est considérée comme appartenant à la catégorie 3.

A ce titre, elle est avant tout vendue aux apiculteurs pour restaurer les cadres des ruches. L’utilisation et la transformation des sous-produits animaux est possible à condition que les risques sanitaires restent sous contrôle. En effet, la cire peut, le cas échéant, devenir un agent dissémination de la loque américaine, qui est une maladie de catégorie 1.

La cire doit donc être traitée afin d’éliminer ces spores, comme établi dans le processus de traitement des cires du régime de l’agrément 4.

Un agrément sanitaire difficile à obtenir


L’arrêté ministériel du 8 décembre 2011 présente les règles sanitaires applicables aux sous-produits et produits dérivés en application des règlements européens (CE) n° 1069/2009 et (UE) n° 142/2011. Ce dernier est délivré par le préfet du département d’implantation de l’établissement en réponse à une demande déposée auprès de la direction départementale en charge de la protection des populations (DDecPP) du département concerné.

Elle doit être accompagnée d’un dossier d’agrément comportant des documents décrivant l’établissement et le plan de maîtrise sanitaire. Ce dernier explique les mesures prises par l’établissement concernant l’hygiène et la sécurité sanitaire de ses productions par rapport aux dangers biologiques, physiques et chimiques du produit et son usage.

Toutefois, et malgré l’obligation supposée, un seul crier dispose à ce jour d’un agrément sanitaire au titre du règlement européen dans l’Hexagone. En effet, les membres de la profession ne parviennent que difficilement à établir un plan de maîtrise sanitaire. De plus, il n’existe aucun guide de bonnes pratiques d’hygiène de référence dans leur secteur d’activité.

Enfin, ils sont handicapés par un manque d’information bibliographique, par exemple sur les barèmes de stérilisation de la cire vis-à-vis des spores de loque américaine, qui pourraient être appliqués dans leur activité. Le cirier n’a donc pas de référentiel sur les critères à employer en matière de résidus chimiques.