Produire son propre miel

Pour produire son propre miel, il est déconseillé de se former uniquement à partir des livres ou des publications sur internet. Enfumer une ruche, tenir un lève-cadre, décoller les cadres, comprendre l’organisation de la colonie ne peut s’appréhender qu’en pratiquant. Il est nécessaire de s’exercer avec un apiculteur qui sache manipuler correctement une ruche.

Se former sérieusement pour apprendre à produire son propre miel

Pour apprendre à produire son propre miel, dans chaque département, il existe plusieurs filières :

• les “ruchers écoles” : ils organisent des week-ends au fil de la saison. Avec l’attrait grandissant autour des abeilles, ces formations ont beaucoup de succès et les listes d’attente sont longues ;
• des sociétés spécialisées proposent des formations ;
• de plus en plus d’apiculteurs professionnels organisent quelques jours par an des formations pour les débutants. C’est le cas aux Ruchers du Tigou qui propose des stages d’initiation de 2 jours régulièrement ;
• enfin, vous connaissez peut-être, à côté de chez vous, un apiculteur amateur qui acceptera de vous montrer comment manipuler une ruche. Assurez-vous qu’il est doux avec ses abeilles. Méfiez-vous de ceux qui parlent de leur passion et étalent leurs connaissances, mais sont de piètres apiculteurs !

Où se procurer des ruches et des abeilles et à quel prix ?

Où s’équiper ?

Il existe de nombreuses façons de s’équiper. Des annonces pour des ruches et des essaims peuvent se trouver dans les revues apicoles, comme « l’Abeille de France » ou « Abeilles et Fleurs ». Sur internet des offres sont proposées sur le site apiservices.biz. N’hésitez pas à contacter un apiculteur de votre région, qui pourra peut-être vous fournir ou à défaut vous orienter vers une adresse ou un contact. Un des apiculteurs de Miel-Direct est d’ailleurs spécialisé dans l’élevage de reines, la vente d’essaims et de matériel. Il s’agit des Ruchers du Tigou que vous pouvez contacter sur leur site dédié Altigoo – Apiculture.

Quel budget faut-il prévoir pour s’équiper ?

Un essaim coûte en moyenne 150 euros et il faut compter autant pour l’achat d’une ruche avec 1 ou 2 hausses.

L’équipement pour le travail aux ruches (protection, enfumoir, lève-cadre) coûte entre 100 et 150 euros.

Le matériel d’extraction du miel est plus onéreux, avec des prix très variables. Il est possible de se procurer du matériel d’occasion – pas toujours bon marché -, mais vu son faible taux d’utilisation, mieux vaut se regrouper à plusieurs pour acquérir ce type d’équipement.

Les démarches à effectuer pour avoir une ruche chez soi

Il est important de connaître et respecter les normes en vigueur propres à l’installation des ruches dans un jardin. Par exemple, la législation est précise sur le nombre de ruches autorisé ou la distance à maintenir avec le voisinage et la voie publique. Il existe une loi concernant ces normes sur tout le territoire, mais un arrêté municipal peut parfois imposer certaines règles spécifiques selon les agglomérations. Il convient donc de se renseigner auprès de sa mairie.

Pour devenir un apiculteur, il faut obtenir tout d’abord un numéro spécifique à ce statut. Pour cela, il faudra contacter les services vétérinaires de la Directions Départementales de la Protection des populations de son département. Cette étape est importante. En effet, la législation encadre l’installation de ruches dans son jardin et ce, pour sa propre sécurité, celle de ses proches, voir même des abeilles.

Toutes les informations sont également spécifiées sur le site du gouvernement « Déclarer la détention et l’emplacement de ruches – Mes Démarches »

Enfin, il est indispensable de prendre une assurance responsabilité civile, très peu chère. Cette assurance est même offerte lorsque l’on s’abonne à des revues comme « l’Abeille de France » ou « Abeilles et Fleurs ».

Les syndicats apicoles départementaux pourront aussi vous assister sur l’ensemble de ces démarches.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les autres articles de notre catégorie “Apiculture”. Article mis-à-jour par Sophie Fruleux le 31/07/2018.