Cet article se base sur les résultats de l’étude menée par le cabinet Agrex Consulting pour FranceAgriMer. Celle-ci avait pour but d’évaluer le volume de production de miel et de gelée royale en 2015, à l’échelle nationale et régionale. L’article traitera plus particulièrement de la diversification des activités des apiculteurs et du futur dynamique de l’apiculture.
Les apiculteurs diversifient leurs activités
Il est intéressant de constater une diversification de l’activité des apiculteurs. En effet, nombre d’entre eux ont en complément une activité d’élevage comme la production d’essaims ou de reines. Ainsi, cela leur permet de compenser les éventuellement pertes des colonies, notamment en période d’hivernage.Bien évidemment, l’activité peut être parfois commercialisée, surtout chez les grand éleveurs. Ainsi, 3,5 % des apiculteurs disposant de moins de 50 ruches commercialisent des produits d’élevage contre 12 % de ceux avec plus de 50 ruches. D’autres apiculteurs cherchent aussi à rémunérer l’activité de pollinisation. Là encore, ce phénomène s’observent surtout chez les gros producteurs, avec 4,5 % des apiculteurs de moins de 50 ruches contre 13,7 % de ceux de plus de 50 ruches.Enfin,on remarque un nombre important d’apiculteurs vendant des produits transformés à base de miel. En effet, 3,2 % des producteurs de moins de 50 ruches et 24,7 % de ceux de plus de 50 ruches vendent des produits ayant le miel comme base.Ce phénomène s’observe également chez les producteurs de gelée royale, où 10 % d’entre eux commercialisent des produits transformés. Enfin, 49% des apiculteurs de plus de 50 ruches vendent aussi d’autres types de produits apicoles comme la propolis, la cire ou le pollen. Là encore, les petits apiculteurs commercialisent moins ces produits,avec seulement 17% qui pratiquent cette activité. La raison en est tout simplement le nombre important de manipulations des ruches requises pour créer ces produits.
Un futur dynamique
L’avenir de la filière, lui, s’annonce plutôt sous de bonnes auspices. En effet, 59 % des apiculteurs de moins de 50 ruches et 44 % des apiculteurs de plus de 50 ruches ont déclaré vouloir conserver un nombre de ruches similaires à l’avenir.De plus, environ 35 % des moins de 50 ruches et 45 % des plus de 50 ruches ont déclaré souhaiter augmenter leur nombre de ruches. Tout cela laisse donc présager d’un avenir plutôt positif pour la filière qui devrait rester dynamique dans le futur.