Une activité diversifiée
L’apiculture est une activité qui recèle de multiples facettes. En effet, l’apiculteur est aussi bien un éleveur qu’un commerçant, et doit également faire preuve de compétence dans le domaine du bricolage et du transport. Mais avant tout, il s’agit d’un métier où il faut faire preuve d’amour envers la nature et les abeilles, un amour qu’il s’agit ensuite de communiquer à travers ses produits. Il existe plusieurs types d’apiculture.
Tout d’abord, l’apiculture sédentaire, pratiqué uniquement dans certaines régions où la diversité en fleurs permet aux abeilles de produire leur miel pratiquement tout au long de l’année. Ensuite, l’apiculture transhumante, dans lequel les apiculteurs doivent déplacer leurs ruches afin de s’adapter aux périodes de floraison des plantes ciblées. Enfin, l‘apiculture biologique, qui est soumise à toutes sortes de contraintes, comme par exemple ne pas utiliser certains traitements sanitaires. Paradoxalement, ces contraintes concernent uniquement les moyens et pas les résultats, comme l’absence de résidus chimiques dans le miel. Cet état de fait rend l’apiculture biologique encore controversée au sein de la communauté apicole française.
Bien entendu, un apiculteur se doit de comprendre parfaitement les cycles de vie des abeilles. La production de miel implique la capacités d’installer des reines au sein des ruches à volonté , ainsi que de pallier aux nombreuses difficultés potentielles de l’élevage.
Un apiculteur doit disposer d’au moins 300 ruches s’il espère subsister.
Ceci étant, la commercialisation du produit est une part tout aussi intégrante du métier d’apiculteur, et il est important pour ces derniers de savoir vendre leurs produits à la clientèle la plus large possible.
Les difficultés de l’apiculture
Aujourd’hui en France, l’apiculteur est soumis à deux difficultés majeures. La première est l’élevage des abeilles. De nombreuses menace mettent ces dernières en danger, comme par exemple le parasite Varroa ou le frelon asiatique. Mais le principal problème de l’apiculteur réside dans l’usage de pesticides, faces auxquels les abeilles sont particulièrement sensibles.
La seconde difficulté concerne la commercialisation du miel. En effet, les prix pratiqués par les grandes chaînes de distribution,qui importent leur miel de l’étranger, tirent le marché vers le bas et menacent de déstabiliser la filière française, dont la production est pourtant de qualité.